TV

E-Press du 20 novembre 2019

Les Rafale français frapperont le Venezuela ? 

Au sommaire :

Les Rafale français frapperont le Venezuela ? 

Étant donné les tensions récurrentes avec le Venezuela, dont l’aviation de combat est dotée de chasseurs Su-30 « Flanker-C » fournis par la Russie, la Force aérienne colombienne [Fuerza Aérea Colombiana – FAC] doit impérativement remplacer la vingtaine d’avions KFIR qu’elle met encore en œuvre actuellement.

Commandés dans les années 1980 auprès d’Israël, ces appareils ont été conçus à partir des Mirage IIIS destinés à la Suisse. Dotés d’un réacteur General Electric J79 et d’une avionique de facture israélienne, ils ont récemment été portés au standard Block 60, afin de pouvoir les maintenir en service jusqu’en 2025.

D’après le site Infodefensa, la France aurait proposé la candidature du Rafale, à l’occasion d’un déplacement à Bogota d’une délégation emmenée par un ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air [dont l’identité n’a pas été précisée]. A priori, l’offre française reposerait sur la livraison de 12 Rafale C F3 dans le cadre d’un Contrat de partenariat gouvernemental [CPG], avec des facilités financières. Aucun détail sur le montant d’une éventuelle commande n’a été précisé. 

Source : Opex

 

Droit à manifester...en France ? 

En réaction aux troubles émaillant les manifestations contre la hausse du prix à la pompe en Iran, le Quai d'Orsay s'est permis lundi soir de recommander à l'État iranien de respecter le droit à manifester...intéressant. Mais le Quai d'Orsay peut-il en dire autant aux Français ? 

Les organisateurs de la manifestation qui a dégénéré en violences samedi à Paris, lors du premier anniversaire des Gilets jaunes, ont fustigé la gestion de la préfecture de police, lui reprochant notamment sa décision « attentatoire » aux libertés d'interdire le rassemblement.

Dans un communiqué, le trio d'organisateurs, dont Priscillia Ludosky, l'une des inspiratrices de la contestation sociale, estiment que les autorités ont « prémédité l'annulation de la manifestation légalement autorisée » au départ de la place d'Italie.

Cette interdiction a, selon eux, suscité « incompréhension et stupéfaction de la part des milliers de manifestants venus de toute la France ».

Elle a débouché, disent-ils, sur une « garde à vue à ciel ouvert pendant plus de trois heures » pendant laquelle les moyens employés par les forces de l'ordre ont « entraîné des blessures physiques, dont certaines très graves ».

Les organisateurs déplorent, cités par l'AFP, que « les autorités entendent se dédouaner de toute la responsabilité qui leur incombe au titre de la protection des personnes et de la liberté de manifester ».

Ils reprochent plus généralement à la préfecture « d'avoir imposé, après un refus d'un premier parcours, le rassemblement sur la place d'Italie, et ce en dépit des réserves du maire du XIIIe arrondissement, compte tenu des importants chantiers en cours et du mobilier urbain entreposé ». 

Avec Sputnik

 

L’exemple de Hong Kong effraie Singapour

La contestation à Hong Kong apparaît désormais comme sans issue et son soutien populaire s’effondre.

Aucune des revendications des manifestants ne porte sur les problèmes réels : surpopulation et insalubrité des logements, chômage et conditions d’emploi, accès aux soins et à l’éducation difficiles. Au contraire, les cinq revendications du mouvement visent d’abord à humilier le gouvernement régional :
– abroger la loi sur l’extradition des criminels vers la Chine continentale ;
– instaurer l’élection du chef du gouvernement au suffrage universel ;
– libérer les casseurs et ne plus les qualifier d’« émeutiers » ;
– dénoncer les violences policières et le rôle des triades ;
– démission de la cheffe du gouvernement, Carrie Lam.

Constatant que ce mouvement pourrait déborder sur l’autre cité-État créé par les Britanniques dans la région, Singapour, le Premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong, a appelé à l’aide la Conférence des syndicats de son pays : « Si nous devons affronter des émeutes comme à Hong Kong, il deviendra impossible de gouverner Singapour, de prendre des mesures et de mettre en œuvre des décisions difficiles, de planifier quoi que ce soit à long terme… La confiance en Singapour sera détruite. Je pense que Singapour sera fini. »

Source : Réseau Voltaire

Regardez cette vidéo sur YouTube !

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV